Une gourmandise qu'il faut absolument cuisiner une fois par an à l'automne, la saison des coings. C'est délicieux, il faut profiter de ce fruit si parfumé et pourtant peu à peu laissé pour compte.
- Pour : 2 kg de coings / 1,5 kg de sucre / 1 bâton de vanille / 1 ou 2 citron(s) ainsi que 1 ou 2 chaudron(s), selon que vous faites ou pas la gelée concomitamment avec la pâte / 1 cuillère en bois munie d’un très long manche.
- Préparation : 20 mn environ
- Cuisson : 40 mn environ
Tronc commun pâte et gelée :
1) Laver les fruits et ôter le "duvet". Couper les coings en morceaux sans les peler. Retirer et réserver le cœur, les pépins et les parties « moches ».
2) Mettre 1,5 litre l'eau à bouillir. Verser les morceaux de coing et faire bouillir 20-25 minutes jusqu'à ce que le fruit soit bien tendre. Cuire aussi pelures et pépins dans un torchon fin mais solide de coton, à la première cuisson : cela augmente la quantité de pectine.
3) Égoutter en réservant dans un chaudron le jus (Voir Gelée de coing)
Pâte de coings :
5) Étaler la pâte sur une feuille de papier sulfurisé dans un ou plusieurs plats creux. Ne pas dépasser environ 2 centimètres d'épaisseur pour permettre un bon séchage.
6) Laisser sécher plusieurs jours, dès que possible, retourner les plaques de pâte de coings pour faciliter le séchage. Une fois suffisamment sec, vous pouvez couper la pâte en parallélépipèdes (bâtons, carrés), ou en rhomboèdres (petits losanges).
7) Décorez vos mignardises en les roulant dans du sucre cristallisé, mais cette dernière phase n'est pas impérative.
Pour finir... Quand les morceaux sont secs, ils sont prêts à déguster. Vous pouvez les conserver ainsi quelques temps, au sec à l’abri de la poussière ! Enfants, nous en avions pour tout l'hiver.
Gelée de coings :
- Avec : La quantité de jus récupéré de l’égouttage (Voir le tronc commun avec pate de coings)
- Sucre en poids égal à celui du jus
- Citron 1 pressé
- Préparation : 5 mn environ
- Cuisson : 10 mn environ (couleur ambrée)
4 bis) Peser ce jus, préparer poids égal de jus et de sucre, laisser bouillir quelques instants, jusqu’à ce que ça «fasse la goutte » (une goutte dans une soucoupe retournée ne coule pas).
5 bis) Mettre en pots, que l’on fermera immédiatement. (Et que certains retourneront, jusqu’à refroidissement complet.)
Pour finir... Partagez ces trésors avec vos amis…
Ils ont surement aussi des secrets à vous faire déguster !
PS Ne faites pas attention aux mentions portées sur le couvercle, c'est un pot de récupération. NDLR
2 commentaires:
On en a l'eau à la bouche, mais quel travail ! Et en plus, ça a l'air dangereux ! idée : si on ajoutait un soupçon d'amanita muscaria, histoire d'agrémenter un peu la recette ?
amanita muscaria eculiera, j’hallucine !
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