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Nos limites (ou no limit ?)

mercredi 30 novembre 2011

Je marche, tu marches, elles & ils marchent...



Qui aurait reconnu notre paisible hameau en cette folle journée du 27 novembre ? Population presque décuplée, voitures garées dans les prés à perte de vue, chiens de toutes races et de tous poils trottinant par les chemins… Il faut dire que la marche du Téléthon de cette année a battu tous les records de participation ! Même le soleil avait décidé d’être  de la partie. Pour les amateurs de résultats chiffrés : 1979 marcheurs se sont inscrits (contre 1300 l’an dernier) et 13901 euros pourront  être  reversés intégralement à la recherche médicale. (soit 4800 euros de plus que l’an dernier)  Un immense coup de chapeau aux organisateurs, tous bénévoles, qui se sont surpassés tant pour le balisage, que l’accueil ou le ravitaillement. Il ne leur reste plus qu’à reprendre des forces pour préparer le Téléthon de l’année prochaine !


La Presse en parle ! lire l'article ICI
"Clic" sur les photos pour les agrandir. Crédits photo : a.grousson, n.& f.bonnardel

samedi 19 novembre 2011

Pâte & gelée de coings


        Une gourmandise qu'il faut absolument cuisiner une fois par an à l'automne, la saison des coings. C'est délicieux, il faut profiter de ce fruit si parfumé et pourtant peu à peu laissé pour compte.
  •  Pour  :  2 kg de coings / 1,5 kg de sucre / 1 bâton de vanille / 1 ou 2 citron(s) ainsi que 1 ou 2 chaudron(s), selon que vous faites ou pas la gelée concomitamment avec la pâte / 1 cuillère en bois munie d’un très long manche.
  • Préparation : 20 mn environ
  • Cuisson : 40 mn environ

Tronc commun pâte et gelée :


1) Laver les fruits et ôter le "duvet". Couper les coings en morceaux sans les peler. Retirer et réserver le cœur, les pépins et les parties « moches ».

2) Mettre 1,5 litre l'eau à bouillir. Verser les morceaux de coing et faire bouillir 20-25 minutes jusqu'à ce que le fruit soit bien tendre. Cuire aussi pelures et pépins dans un torchon fin mais solide de coton, à la première cuisson : cela augmente la quantité de pectine.
3) Égoutter en réservant dans un chaudron le jus (Voir Gelée de coing)


Pâte de coings :

4) Passer les coings au presse purée ou au mixer. Remettre dans le chaudron, la purée de coings, ajouter le sucre et la vanille. Faire cuire doucement, remuer régulièrement jusqu'à ce que le sucre soit entièrement fondu. Attention aux projections brûlantes qui peuvent laisser des traces très cuisantes ! Utiliser des protections, manches longues et lunettes, en plus de la cuillère au long manche. La cuisson dure environ 15-20 minutes jusqu'à ce que la pâte de fruits prenne une belle couleur ambrée. Juste après la cuisson, j’ajoute le jus d’un citron pressé pour affiner le goût. 
5) Étaler la pâte sur une feuille de papier sulfurisé dans un ou plusieurs plats creux. Ne pas dépasser environ 2 centimètres d'épaisseur pour permettre un bon séchage. 
6) Laisser sécher plusieurs jours, dès que possible, retourner les plaques de pâte de coings pour faciliter le séchage. Une fois suffisamment sec, vous pouvez couper la pâte en parallélépipèdes (bâtons, carrés), ou en rhomboèdres (petits losanges). 
7) Décorez vos mignardises en les roulant dans du sucre cristallisé, mais cette dernière phase n'est pas impérative.


Pour finir... Quand les morceaux sont secs, ils sont prêts à déguster. Vous pouvez les conserver ainsi quelques temps, au sec à l’abri de la poussière ! Enfants,  nous en avions pour tout l'hiver.


Gelée de coings :

  • Avec  :  La quantité de jus récupéré de l’égouttage (Voir le tronc commun avec pate de coings)
  • Sucre en poids égal à celui du jus
  • Citron 1 pressé
  • Préparation : 5 mn environ
  • Cuisson : 10 mn environ (couleur ambrée)

4 bis) Peser ce jus, préparer poids égal de jus et de sucre, laisser bouillir quelques instants, jusqu’à ce que ça «fasse la goutte » (une goutte dans une soucoupe retournée ne coule pas). 
5 bis) Mettre en pots, que l’on fermera immédiatement. (Et que certains  retourneront, jusqu’à refroidissement complet.)




Pour finir... Partagez ces trésors avec vos amis…
Ils ont surement aussi des secrets à vous faire déguster !


PS Ne faites pas attention aux mentions portées sur le couvercle, c'est un pot de récupération. NDLR

vendredi 18 novembre 2011

on en mangerait...


N'ont-ils pas l'air confectionnés en pâte d'amande de couleur vive ? On se laisserait presque tenter, tellement leurs couleurs  sont engageantes...
Mais mon livre sur les champignons me dit qu'il vaut mieux s'abstenir car ce sont des amanites tue-mouches, qui sans être aussi redoutables que l'amanite phalloïde, sont quand même  toxiques ...
C'est vraiment dommage car notre pelouse en est entièrement recouverte.
Tant pis, nous nous contenterons du plaisir des yeux !

en savoir plus sur l'amanite tue-mouche ou amanita muscaria :

mercredi 16 novembre 2011

Ça marche !


Elle était fraiche cette matinée du 6 novembre, cela n’a pourtant pas découragé ce groupe d’habitants d’Éculieu de partir en randonnée. 
 





Direction la traversée du Pinchigneux pour rejoindre, en montant par Les Bruneaux,  la 82, la traversée du Furan et de l’autoroute.







Une nouvelle escalade les attend, jusqu’au plateau de La Bréassière, Avernay. Le point culminant de la commune est effacé avant la descente sur La Fouillouse pour filer vers Éculieu par le chemin de la Basse Rivoire… C’est sûr nous n’habitons pas dans la plaine !

 Là, allée du Soleil, un gargantuesque pot au feu, accompagné des légumes frais des jardins environnants, cuisiné par Maryse, Marie-Thérèse et Marc attendait la troupe des marcheurs.

Bien qu’un peu fatigués, tous participèrent à l’ultime réunion de préparation de la 17° marche en faveur du Téléthon, tout en prenant l’apéritif. Puis tous ces affamés passèrent à l’assaut du pot au feu, des fromages blancs et autres gourmandises, dont les fameuses pâtes de fruits de Marie-Lou !
Encore une bonne journée, à refaire !

jeudi 10 novembre 2011

Des formes et des couleurs...



On reproche quelquefois aux Français de manquer d'imagination. En tout cas, ce jugement ne saurait s'appliquer aux habitants d'Eculieu ! Il suffit au passage d'observer leurs boîtes aux lettres pour en être convaincu. De la plus basique à la plus romantique, en passant par l'antique, la rustique ou l'exotique, sans oublier la classique,  il y en a vraiment pour tous les goûts !

vendredi 4 novembre 2011

La chapelle abandonnée


J’y suis allée... J’ai traversé le pont sur le Pinchigneux, escaladé l’escalier monumental, et pris le chemin herbu sur la gauche comme nous le recommandait Bernard dans l’énigme de l’été. (voir ou revoir  ICI )


  J’ai cherché, j’ai trouvé et j’ai photographié la petite chapelle ainsi que la plaque mentionnée par Marc. Peu lisible, on peut quand même  y déchiffrer que la chapelle a été érigée en 1876 par un certain Mr LAFALISE. Bien que l’extérieur semble en assez bon état, et les abords fraîchement débroussaillés, l’intérieur abrite quelques vestiges pitoyables de l’époque où cet édifice était utilisé à des fins religieuses. ("clic" sur l'image pour l'agrandir)

Plutôt que de revenir sur nos pas, mon amie et moi décidâmes de continuer le sentier herbu qui chemine agréablement à travers bois en limite de la commune de l’Etrat ; à un certain moment cependant, nous fûmes confrontés à un embranchement qui offrait trois directions possibles, et pas un agent de la circulation en vue pour nous indiquer laquelle allait nous ramener à Eculieu. Nous décidâmes donc de descendre par un chemin assez abrupt, un peu argileux et que la pluie des jours passés avait  rendu quelque peu glissant. Au passage, nous avons pu repérer quelques empreintes très nettes de chevreuil. Dans le creux nous attendait le Pinchigneux, ainsi qu’un petit pont moussu providentiel. Il fallait maintenant remonter ; nous dûmes à plusieurs reprises nous couler sous des barbelés ou des fils électriques, pour nous retrouver enfin juste en dessous de la ferme de Rolbec. La maison n'était pas loin...