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Nos limites (ou no limit ?)

samedi 10 septembre 2011

Nos amis les ânes

Ayant rencontré Plume et Coquette en promenade (voir ou revoir le message  ICI ) j’ai eu envie de faire plus ample connaissance avec ces sympathiques créatures. Grâce à Malou, elles ont accepté de vaincre leur méfiance naturelle et m’ont ouvert les portes de leur enclos, ainsi que de leur écurie. Elles ont même accepté de m’accorder une interview exclusive pour le blog du hameau !

Laissons d’abord la parole à l’aînée de nos deux ânesses, Coquette , âgée de 13 ans:
« Je n’oublierai jamais ce jour du 11 novembre 2002. Je me trouvais à la foire de Bas -en -Basset, en attente d’un nouveau maître quand Marc et Malou m’ont remarquée. J’ai appris plus tard que Marc s’était promis de faire l’acquisition d’un âne dès qu’il serait à la retraite. C’est ainsi que je suis arrivée à Eculieu. Mais mes nouveaux maîtres ignoraient que j’étais porteuse d’un secret… »

Ecoutons maintenant  Plume (qui pèse quand même près de 200 kilos !) :
« Je suis née à Eculieu le 17 mai 2003. Quand Marc et Malou avaient ramené Coquette, ma mère, ils étaient loin de se douter que celle-ci était pleine ! Inutile de vous dire que mon arrivée fut une belle surprise !
la croix de Saint André
Je ressemble comme deux gouttes d’eau à ma mère ; la même croix de Saint André orne notre dos, attestant de nos origines provençales. Je suis toutefois un peu moins corpulente. Malou veille d’ailleurs à notre ligne, car un surpoids entraînerait pour nous des problèmes de santé, notamment au niveau des pieds. Gare à la redoutable fourbure !


PLume se délectant
dans un bain de terre




Je dois dire que nos maîtres sont aux petits soins pour nous. Nous avons une nourriture abondante, nous sommes au pré l’été, et nous mangeons du bon foin et de la paille en hiver. Nous restons cependant gourmandes de ronces et de chardons. (Nous sommes d’excellentes débroussailleuses et tellement plus silencieuses que toutes vos machines !) Nous avons également un faible pour les cerises et les pêches, dont nous prenons soin de cracher les noyaux. Il nous faut aussi un peu de bois à ronger, et une pierre de sel.
Deux fois par an, on nous offre un soin à domicile :le maréchal-ferrant vient pour nous « parer » les pieds, c’est à dire qu’il rabote toute la corne inutile qui risquerait de nous blesser. Voilà comment s’écoule agréablement notre vie à Eculieu. Cet été, cependant, un événement est venu rompre le charme de notre paisible routine :  nous sommes parties en randonnée !
Mais ceci fera l’objet d’une autre histoire… »




PS : Malou et Marc sont abonnés à la revue Hi-Han, publiée par l’association Braire. (non, je n’invente rien, vous pouvez vérifier sur Internet !) Par ailleurs, ils tiennent à ce que je rectifie certains lieux communs colportés par des   esprits médisants : un âne est loin d'être bête, au contraire, il est facile à éduquer si on s'en donne la peine. Un âne n'est pas têtu, il est méfiant et réfléchi, ce n'est pas la même chose !



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